Bas les pattes!
On m’a démasquée!
Après un weekend bien reposant, dans la verdure et les vignes, retour à la réalité. Dame Lapin n’aime pas ça. Demain va être violent: dernier jour de passation avec collègue méga-archi enceinte. Reprendre le boulot de quelqu’un qui a 15 ans d’expérience en plus, ben ce n’est pas rien.
Et l’angoisse est revenue. Pim pam poum, elle a débarqué, non invitée cette malpropre, pendant notre weekend. Tant bien que mal Dame Lapin a pensé à autre chose (le Champagne aide bien), pour éviter de gonfler son Sieur Biquet avec ça.
C’est quand même bizarre: un moment Dame Lapin pète le feu et la joie de vivre, et l’autre d’après, pouf! plus rien. Faut dire que regarder l’épisode de Kaamelott où le roi tente de mettre fin à ses jours car on lui a dit qu’il était infertile n’a pas aidé…
L’angoisse est la même que celle de FIV 1. Enfin, pas tout à fait la même. C’est l’épisode du “je me met une pression de malade”. Genre, j’ai une obligation de réussite. Il FAUT que je produise max d’ovules. Il FAUT que je supporte bien ce traitement, avec le boulot monstre qui m’attend. Je vous avoue que j’ai peur de ne pas tenir la cadence à ce niveau là… Bref, il FAUT qu’on ait un espoir, ne serait-ce que des embryons à congeler. Parce qu’on sera déjà à la moitié du parcours. Parce qu’à ce moment là, 2 personnes proches donneront elles, naissance à leur deuxième enfant. Pendant que nous, pauvres nigauds, regardons le train passer.
L’angoisse revient, les envies de larmes aussi. Dame Lapin pense au futur, à un futur vert, hors de Paris. Prochainement. Elle supplie son mari de ne pas re-signer un CDI sur Paris.
On dit que pour “supporter” et mieux appréhender la PMA, il faut être bien dans son environnement. Mais quand cela n’est pas le cas, que nous reste-t-il??
Je suis d’accord, je me dis que je veux habiter à la campagne, prendre ma voiture pour aller au boulot, oublier ce RER, ces trajets qui n’en finissent pas, ces gens qui râlent, qui sentent mauvais …. Avoir une petite maison, un petit jardin …. Mais dans mes rêves il y a un Petit Oeuf, alors je me dis que ça sera pour après !
En attendant, dis toi qu’à Paris, tu as la chance de tout avoir à porter de main, les hopitaux, les médécins, les spécialistes et le plaisir de ne pas croiser ta boulangère, ta boss, ta collègue, une cliente dans la salle d’attente de ton gygy 🙂
Courage pour demain, souvent nous sommes plein de ressource dans la difficulté et les épreuves !
Bisous
mouais… pour compenser, maison = chien.
Là, y a rien
Mais bon, on dit qu’on ne peut pas tout avoir. Mais ça va durer qu’un temps, cette histoire de positiver le fait de ne pas avoir d’enfant (en mode “on part en we quand on veut”, “on a pas mal de thune du coup”, “je peux picoler du champagne”, “je garde ma taille fine”) et toutes les bêtises du genre.
C’est difficile tout ça… Je ne suis pas à la FIV mais je ressens déjà cette angoisse par moments. Avec la surcharge de travail en plus, ouch… Essaye de te garder des moments pour toi malgré tout, c’est important. Ton leitmotiv du moment : “je vais y arriver, je suis la meilleure” 🙂 !!
Et à ta dernière question, j’ai envie de répondre… : l’amour. Bises et bon courage.
Merci à toi. Ta dernière phrase est très belle et vraie 😉
C’est vrai que conjuguer le boulot, plus la FIV et les traitements, c’est pas de la tarte
Je te souhaite du courage pour cette 2ème tentative 🙂
Merci! Pour l’instant j’en bave, à voir si ça continue et ce que cela sera avec le traitement…
Je découvre et si tu me le permets, je reste…
La vie est un ensemble de choix blablablaaaa… ouais, rajoutes y la PMA et c’est parti pour la torture mentale pour toutes les décisions.
Neanmoins je te souhaite bon courage, vous souhaite bon courage pour cette tentative qui commence XXX
Bise, Marion
tout le monde est la bienvenue, si je puis dire 😉